A l'origine les
Romains croyaient que les esprits, les Numina, dirigeaient leur vie.
On pouvait s'attirer leurs bonnes grâces par des offrandes, des
libations et des prières. En plus de faire honneur aux dieux,
les empereurs et les sénateurs pensaient que les processions
solennelles et sacrifices spectaculaires permettaient de maintenir
l'ordre et de rappeler au peuple ses devoirs. Les Romains offraient
donc régulièrement aux dieux des sacrifices afin de les
apaiser.
Un porc, un mouton, un taureau
étaient sacrifiés lors de cérémonies
importantes. Une musique solennelles avant le sacrifice. Lors de la
mise à mort le prêtre réclamait le silence. Les
autels étaient situés à l'extérieur des
temples. Le prêtre y plaçait les offrandes,
mélangées à de l'encens et à de l'huile
du houx. Lorsque tous ceci brûlait, la fumée portait
l'offrande vers les dieux. Le prêtre devait s'assurer que le
sacrifice se déroulait selon les règles. La moindre
erreur pouvait signifier que le dieux refusait l'offrande qui lui
était faite.
Il fallait que la victime soit choisie avec discernement pour que le sacrifice soit accompli suivant certains rites minutieusement réglés et consacrés par l'usage accompagné enfin de prières traditionnelles. :
L'haruspice s'occupe des examens des
entrailles des animaux tués au cours d'un sacrifice rituel.
L'aiguillère, la coupe et le couteau sont souvent représentés sur des scènes religieuses avec d'autres instruments de culte.
Les organes internes étaient alors soumis à l'étude du prêtre.
La famille romaine célèbre le culte de ses
ancêtres sur le Laraire (petit autel destiné aux cultes
familiaux).
Le paterfamilias en est le prêtre. On vénère :
Très superstitieux, les romains font appel à des prêtres spécialisés pour expliquer les présages :
Ils sont chargés d'observer le comportement des animaux pour voir l'humeur des dieux .
Exposé de : Delphine & Victorine